mercredi 21 janvier 2009

Sans Brodeur, les Devils ont vaincu sans péril.


Comme dit le dicton, « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » et rien ne fut plus vrai aujourd'hui. L'époque des glorieux est définitivement révolu, la sainte-flanelle est plus miteuse que mythique et Alex Kovalev et Tomas Plekanec ont réchauffé le banc en troisième période alors que le torCHon a joué un second match consécutif sans inspiration et a mordu la poussière pour la deuxième fois en deux jours (2 en 2, c'est 1,000 de moyenne ça !).


Toute une performance d'équipe alors que seulement 3 des 18 joueurs utilisés par Carbonneau ont maintenu un différentiel de 0. Tous les 15 autres ont une fiche négative, la cerise du sundae étant Patrice Brisebois qui a terminé sa soirée de travail avec un glorieux -3.
Il est à se demander comment tant de joueurs de cette équipe sans leader ont pu se retrouver sur l'équipe d'étoiles de la LNH. Demandons aux fefans bipolaires de Mourial, tiens !

Le magnifique but de Paul Martin en échappé devant Jesus Price :


Après l'arrêt de Clemmensen, le jeu de passes entre Madden, Elias et Martin (qui sortait du banc des pénalités) est à voir. Quand on parle de contre-attaque fulgurante, c'est exactement ça.
Pointage final :
Devils 5 Canadiens 2

Claude Lemieux est de retour !

Eh oui, un des joueurs les plus détestés du hockey a réussi ce qui aurait semblé impossible à la majorité des amateurs de hockey soit un retour à la compétition à l'âge de 43 ans après une absence de 6 ans.



Celui qui totalise 4 conquêtes de la Coupe Stanley (Montréal en 1986, New Jersey en 1995 & 2000, et au Colorado en 1996) a donc affronté les Canucks de Vancouver et a été utilisé sporadiquement pour un total de 7:08 minutes, mais n'a participé à aucune unité spéciale. Il a totalisé 3 lancers à forces égales et son différentiel (+/-) est de 0.



J'ai toujours détesté Claude Lemieux, mais il y a un point positif chez lui : il a remporté plus de Coupes Stanley avec d'autres équipes qu'avec les CHieux.

Si vous êtes trop jeunes pour avoir vu évoluer le roi des sucker's punch et des cheap shot, visionnez ce clip et admirez le coup de poing par derrière contre Kozlov, la mise en échec par derrière contre Draper et le combat contre Darren McCarthy (là, il ne pouvait éviter le face à face).



Comme les Sharks sont de très sérieux prétendants aux grands honneurs, une cinquième Coupe Stanley est toujours possible dans son cas.
 
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