Le meilleur exemple de frustration est sans doute celui du partisan borné qui cherche à apaiser son désir de pouvoir en s'identifiant à une équipe sportive, et qui se sent brimé par le passé glorieux, pourtant de bon aloi, que cette équipe a pu lui fournir. Qu'est-ce que dire si ce n'est que la frustration reprend à son compte ce paradoxe qui fait que les lauriers du passé ne sont en rien le complément du désir actuel d'être reconnu et envié comme gagnant.À notre époque le fefan se croit devenu l’égal de ses idoles, sans pour autant avoir pigé qu’égal ne veut pas dire identique. Ainsi, il s'associe si étroitement à son équipe qu'il fusionne sa personnalité et la façonne à l'image de celle-ci, mais le « Je » ne devient pas « Nous » pour autant, et l'amertume guette à chaque instant.
Et vivre cette frustration, c'est pour lui comme voir passer devant sa table un chariot à desserts regorgeant de gourmandises somptueuses, sans avoir le droit d’y toucher. Le désir est intense, la faim devient dévorante, mais le ventre reste creux.
Comment le partisan montréalais peut-il trouver sa voie à travers ce labyrinthe sans-issue ?
La solution semble facile, le fefan distribue donc moults conseils aux joueurs, à l'entraineur, au DG, mais ne contrôle rien. Et l'éCHec n'en devient que plus cruel. Il le ressent au plus profond de lui-même sans gérer son malaise. Pour lui, une thérapie sans faire de morts est difficile, et la gérer sans effusion de sang est impossible. La lapidation de ses héros recommence au rythme des défaites, le fefan se flagellant par personne interposé. Ces bras meurtris d'hier transmettent effectivement le flambeau, mais l'obscurantisme partisan éteint vite cette flamme et les joueurs CHangent d'équipe, l'herbe étant toujours plus verte chez le voisin. Mais ici la neige tombe sur les cèdres, et ceux-ci se sont abreuvés aux sources, maintenant taries, du passé.
Et vivre cette frustration, c'est pour lui comme voir passer devant sa table un chariot à desserts regorgeant de gourmandises somptueuses, sans avoir le droit d’y toucher. Le désir est intense, la faim devient dévorante, mais le ventre reste creux.
Comment le partisan montréalais peut-il trouver sa voie à travers ce labyrinthe sans-issue ?
La solution semble facile, le fefan distribue donc moults conseils aux joueurs, à l'entraineur, au DG, mais ne contrôle rien. Et l'éCHec n'en devient que plus cruel. Il le ressent au plus profond de lui-même sans gérer son malaise. Pour lui, une thérapie sans faire de morts est difficile, et la gérer sans effusion de sang est impossible. La lapidation de ses héros recommence au rythme des défaites, le fefan se flagellant par personne interposé. Ces bras meurtris d'hier transmettent effectivement le flambeau, mais l'obscurantisme partisan éteint vite cette flamme et les joueurs CHangent d'équipe, l'herbe étant toujours plus verte chez le voisin. Mais ici la neige tombe sur les cèdres, et ceux-ci se sont abreuvés aux sources, maintenant taries, du passé.