Le
soap de l'année fut sans contredit tout le battage médiatique entourant le retour de Mats Sundin, à Montréal ou ailleurs.
Le grand suédois s'est fait attendre de nombreux mois, les
fefans montréalais croyaient dur comme fer que se seule option était le ville des bipolaires parce qu'on ne pouvait rater l'événement de remporter la Coupe Stanley lors de l'année de festivités du club sportif avec la plus riche histoire du monde. Mentionnons que depuis une quinzaine de saisons, c'est plutôt la pire équipe de hockey que l'on pouvait imaginer. Sundin le savait, tous les agents libres de la LNH le savent, mais on continue de se fermer les yeux au royaume des
fefans.
Par la suite, comme tout amoureux transis qui s'apprêtent à se faire jeter par sa douce, les partisans du saint torchon ont commencé à dire que Sundin était pas bon, qu'il était un imbécile de ne pas avoir couru - marché à genoux, voire rampé - pour signer à Montréal.
À l'annonce de son embauche par les Canucks, ce fut l'incrédulité habituelle des
fefans qui prit le dessus. On fit les gorges chaudes de rendement du grand joueur de centre à ses premiers matchs. On se moqua rondement des Canucks en arguant qu'ils n'allaient nulle part. Les partisans des Canucks, eux, exultaient.
Depuis 1 mois, la machine Sundin roule comme le joueur qu'il était à Toronto. Il serait actuellement le meilleur centre à Montréal, il est le second à Vancouver après Henrik Sedin - ça vous donne un aperçu de la qualité et de la profondeur de l'alignement des Canucks.
Finalement, Vancouver est au sommet de sa division, un point devant Calgary tandis que Montréal est au huitième et dernier rang pour accéder aux séries, un point devant la Floride.
Nul doute que celui qui baise maintenant le c*l de l'autre, c'est le porteur du saint torCHon.
Pour terminer, un vidéo démontrant la classe des gens de Toronto envers leur ancien joueur vedette. L'on sait qu'à Montréal, on se trouve intelligent de huer les anciens joueurs des Canadiens qui portent maintenant d'autres couleurs - pensons à Mark Streit qui a changé d'équipe alors qu'il voulait demeurer au pays des demeurés - et il en va de même pour les vedettes d'autres équipes : une belle façon de démontrer qu'on est con et qu'on s'assume à Montréal.
Regardez plutôt ce qui se fait à Toronto :