Bon, j'entend déjà certains se dire qu'il est facile de faire des prédictions une fois un premier match joué. Mais non, j'attendais seulement que la rondelle tombe afin de laisser mon offre de joindre mon pool des séries en tête de mon blog.
Bon, maintenant procédons à l'analyse des forces en présence :
Bon, maintenant procédons à l'analyse des forces en présence :
San Jose (1) vs Anaheim (8)
Voilà des années que les Sharks s'écrasent rapidement en séries, mais pas cette année, du moins pas tant qu'ils n'affronteront pas les Wings.
Les Sharks sont une puissance au centre - Joe Thornton, Patrick Marleau & Joe Pavelski pivotent les premiers trios - et les ailiers sont rapides et opportunistes : Michalek, Cheechoo, Clowe et surtout Devin Setoguchi. De plus, ils sont appuyés par des défenseurs fort talentueux en Rob Blake (ma palme du plus beau retour de l'année), Dan Boyle en plus des Ehrhoff et Vlasic.
Leur seul point d'interrogation est la tenue fort suspecte de leur as Evgeni Nabokov lors des derniers matchs de la saison.
Les Ducks, jadis une équipe qui en imposait beaucoup à ses adversaires, ne sont plus de taille à s'imposer en séries. La défensive, ancien fleuron de l'équipe, est vieillissante : Chris Pronger et Scott Niedermeyer ne peuvent plus porter l'équipe sur leurs épaules et ce n'est pas l'arrivée de Ryan Whitney à la date limite des échanges qui a allégé leur fardeau. L'attaque des Canards reposent sur trop peu de joueurs menacants : Getzlaf, Perry, la recrue Bobby Ryan qui en sera à sa première expérience en série et l'inépuisable Teemu Selanne.
Dans les buts, Jean-Sébastien Giguère a cédé sa place au surprenant Jonas Hiller qui a sauvé la saison de l'équipe d'Anaheim en étant particulièrement étincelant tout au long du dernier quart de saison régulière. Le Jonas de la littérature est peut-être sorti de la baleine, mais ici, ce ne sera que pour se faire bouffer par les requins.
Les Sharks sont une puissance au centre - Joe Thornton, Patrick Marleau & Joe Pavelski pivotent les premiers trios - et les ailiers sont rapides et opportunistes : Michalek, Cheechoo, Clowe et surtout Devin Setoguchi. De plus, ils sont appuyés par des défenseurs fort talentueux en Rob Blake (ma palme du plus beau retour de l'année), Dan Boyle en plus des Ehrhoff et Vlasic.
Leur seul point d'interrogation est la tenue fort suspecte de leur as Evgeni Nabokov lors des derniers matchs de la saison.
Les Ducks, jadis une équipe qui en imposait beaucoup à ses adversaires, ne sont plus de taille à s'imposer en séries. La défensive, ancien fleuron de l'équipe, est vieillissante : Chris Pronger et Scott Niedermeyer ne peuvent plus porter l'équipe sur leurs épaules et ce n'est pas l'arrivée de Ryan Whitney à la date limite des échanges qui a allégé leur fardeau. L'attaque des Canards reposent sur trop peu de joueurs menacants : Getzlaf, Perry, la recrue Bobby Ryan qui en sera à sa première expérience en série et l'inépuisable Teemu Selanne.
Dans les buts, Jean-Sébastien Giguère a cédé sa place au surprenant Jonas Hiller qui a sauvé la saison de l'équipe d'Anaheim en étant particulièrement étincelant tout au long du dernier quart de saison régulière. Le Jonas de la littérature est peut-être sorti de la baleine, mais ici, ce ne sera que pour se faire bouffer par les requins.
Les Sharks en 5, et on aura du jeu très physique.
Detroit (2) vs Columbus (7)
Est-ce une série ? Les Red Wings sont tellement dominant sur la glace. L'attaque est sans conteste la meilleure de toute la ligue : Zetterberg, Datsyuk, Franzen, Hossa sont mortels pour leurs adversaires. Ils sont supportés par les Samuelsson, Holmstrom, Cleary, Hudler : ensemble, ces huit joueurs peuvent composer 3 premiers trios à un joueur près !
Les joueurs de défense des Wings sont aussi imposant que l'attaque : Nicklas Lidstrom et Brian Rafalski sont des as de l'avantage numérique et excellent dans l'art de compléter la fameuse première passe pour sortir rapidement de leur territoire et relancer l'attaque. Comme si ce n'était déjà pas assez, à ces deux vedettes s'ajoute Niklas Kronwall, un autre Suédois qui brille par son jeu sans faille.
La grande faiblesse de l'équipe est leur duo de gardien : Chris Osgood et Ty Conklin. Osgood en est à ses derniers milles, et s'il avait évolué avec une équipe moins talentueuse, il ne serait même plus considéré comme un gardien partant. Je crois que les Wings vont terminer les séries avec Conklin dans les buts, même s'ils les débutent avec Osgood.
L'équipe de Columbus est mené par leur gardien de but Steve Mason et leur attaquant vedette Rick Nash, mais il manque trop de munitions aux Blue Jackets pour mettre en péril la saison des Red Wings. Raffi Torres est continuellement blessé, Derick Brassard est à l'infirmerie depuis des mois, Kristian Huselius se remet encore d'une commotion cérébrale.
Meilleure chance l'an prochain pour les Blue Jackets, mais les Wings vont les vaincre facilement en 4 parties.
Les joueurs de défense des Wings sont aussi imposant que l'attaque : Nicklas Lidstrom et Brian Rafalski sont des as de l'avantage numérique et excellent dans l'art de compléter la fameuse première passe pour sortir rapidement de leur territoire et relancer l'attaque. Comme si ce n'était déjà pas assez, à ces deux vedettes s'ajoute Niklas Kronwall, un autre Suédois qui brille par son jeu sans faille.
La grande faiblesse de l'équipe est leur duo de gardien : Chris Osgood et Ty Conklin. Osgood en est à ses derniers milles, et s'il avait évolué avec une équipe moins talentueuse, il ne serait même plus considéré comme un gardien partant. Je crois que les Wings vont terminer les séries avec Conklin dans les buts, même s'ils les débutent avec Osgood.
L'équipe de Columbus est mené par leur gardien de but Steve Mason et leur attaquant vedette Rick Nash, mais il manque trop de munitions aux Blue Jackets pour mettre en péril la saison des Red Wings. Raffi Torres est continuellement blessé, Derick Brassard est à l'infirmerie depuis des mois, Kristian Huselius se remet encore d'une commotion cérébrale.
Meilleure chance l'an prochain pour les Blue Jackets, mais les Wings vont les vaincre facilement en 4 parties.
Roberto Luongo est imbattable depuis des semaines. Il est en voie de redevenir le meilleur gardien de la LNH. Les Canucks misent sur une des plus redoutables attaques de la ligue avec les jumeaux Sedin, le grand Mats Sundin, et les Demitra, Kesler et Burrows. Leurs défensive s'articule principalement autour de Kevin Bieksa, Sami Salo, Mattias Ohlund et Alexander Edler.
Les Blues ont terminé le dernier droit de la saison sur une bonne note. L'équipe ne s'est départi d'aucun de ses vétérans pendant la période des échange car elle avait fait le pari de participer aux séries éliminatoires. Pari tenu, et haut la main en plus ! Mais affronter les Canucks à tous les soirs sera un défi que la défensive suspecte des Blues ne pourra relever. Seul Carlo Colaiacovo peut tirer brillamment son épingle du jeu et les replis défensifs des joueurs d'attaque ne pourront continuellement sauver la mise de Chris Mason, le portier vedette de l'équipe.
L'attaque s'articule autour d'un premier trio toujours menaçant, mais présentant des faiblesses défensives : Andy McDonald, David Backes et Brad Boyes. Hors, à moins de bénéficier d'avantages numériques à répétition, les Blues seront à court de buts face à Luongo. Certes, il y a aussi la présence de Keith Tkachuk, mais ses jambes vieillissantes ne parviennent plus à suivre le tempo. N'est pas Mats Sundin qui veut.
Les Canucks, avec maestria, en 4 parties.
Les Blues ont terminé le dernier droit de la saison sur une bonne note. L'équipe ne s'est départi d'aucun de ses vétérans pendant la période des échange car elle avait fait le pari de participer aux séries éliminatoires. Pari tenu, et haut la main en plus ! Mais affronter les Canucks à tous les soirs sera un défi que la défensive suspecte des Blues ne pourra relever. Seul Carlo Colaiacovo peut tirer brillamment son épingle du jeu et les replis défensifs des joueurs d'attaque ne pourront continuellement sauver la mise de Chris Mason, le portier vedette de l'équipe.
L'attaque s'articule autour d'un premier trio toujours menaçant, mais présentant des faiblesses défensives : Andy McDonald, David Backes et Brad Boyes. Hors, à moins de bénéficier d'avantages numériques à répétition, les Blues seront à court de buts face à Luongo. Certes, il y a aussi la présence de Keith Tkachuk, mais ses jambes vieillissantes ne parviennent plus à suivre le tempo. N'est pas Mats Sundin qui veut.
Les Canucks, avec maestria, en 4 parties.
Chicago (4) vs Calgary (5)
Les Flames ont eu une saison de misère pour une équipe de leur calibre, mais qu'à cela ne tienne, ils ne perdront pas face aux Hawks.
Il y a trop de talent qui foisonne à Calgary : Iginla, Jokinen, Camalleri, Dion Phaneuf et surtout Miikka Kiprusoff. De plus, Damon Langkow est remis de ses blessures et redeviendra le joueur menaçant qu'il a toujours été.
Les BlackHawks sont jeunes, mais inexpérimentés en séries. Kane, Toews, Versteeg, Sharp (blessé) sont rapides, mais ils passeront leur majeure partie du temps dans leur zone à aider leurs coéquipiers défenseurs, Brian Campbell ne pouvant tout faire seul. Dans les buts, oublions Cristobal Huet, c'est Nikolaï Khabibulin qui sera le portier de l'équipe, mais le Bulin Wall s'écroulera, même s'il sort des lapins de son chapeau.
Les Flames en 6, mais une série très fertile en émotions.
Il y a trop de talent qui foisonne à Calgary : Iginla, Jokinen, Camalleri, Dion Phaneuf et surtout Miikka Kiprusoff. De plus, Damon Langkow est remis de ses blessures et redeviendra le joueur menaçant qu'il a toujours été.
Les BlackHawks sont jeunes, mais inexpérimentés en séries. Kane, Toews, Versteeg, Sharp (blessé) sont rapides, mais ils passeront leur majeure partie du temps dans leur zone à aider leurs coéquipiers défenseurs, Brian Campbell ne pouvant tout faire seul. Dans les buts, oublions Cristobal Huet, c'est Nikolaï Khabibulin qui sera le portier de l'équipe, mais le Bulin Wall s'écroulera, même s'il sort des lapins de son chapeau.
Les Flames en 6, mais une série très fertile en émotions.
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